Mes conseils pour apprendre le thaï
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Oser parler dès le premier jour
Au début, je voulais tout comprendre avant de prononcer un mot. Résultat : je ne parlais pas. Puis j’ai observé mes enfants : ils répètent sans comprendre, ils se trompent, mais ils avancent vite.
Alors, j’ai fait pareil. J’ai appris quelques phrases toutes faites pour la vie quotidienne : commander un plat, demander un prix, saluer poliment. Au marché, j’osais les ressortir encore et encore.
Un jour, j’ai réalisé qu’il valait mieux dire trois mots imparfaits que de se taire.
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Sortir du « mode discret »
J’ai passé mes premières semaines à apprendre seule derrière un écran. Mauvaise idée : j’étais isolée.
Alors, j’ai décidé de changer. Au marché, au lieu de payer rapidement, je posais volontairement des petites questions comme « Combien ça vaut ? » – même si je connaissais déjà la réponse. Peu à peu, ces mini-conversations m’ont donné confiance.
Apprendre le thaï, c’est comme apprendre à nager : on n’avance pas en restant au bord de la piscine.
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Lire pour mieux prononcer
Beaucoup m’ont conseillé : « Ne perds pas de temps avec l’écriture ». Mais le thaï écrit en alphabet latin est trompeur.
Alors j’ai appris l’alphabet. Chaque jour, j’écrivais une nouvelle consonne dans un petit carnet. En un mois, je pouvais déjà lire quelques panneaux simples.
Lire m’a aidée à mieux entendre les bons sons et à éviter les erreurs de ton.
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S’habituer aux sons chaque jour
Le thaï demande une oreille entraînée. Alors je l’ai intégré dans ma routine :
- chansons thaïes en cuisinant,
- radio locale en voiture,
- séries thaïlandaises le soir, même sans tout comprendre.
Ces petites immersions quotidiennes font toute la différence : un jour, les mots commencent à sonner familiers.
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Ne pas se comparer aux autres
Au début, je me décourageais en entendant des expatriés parler couramment. Mais chacun avance à son rythme.
Moi, j’avais mes enfants, mon travail, mes habitudes. J’ai appris à être patiente, à célébrer chaque petit progrès.
Le thaï, c’est un marathon, pas un sprint.
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Trouver le plaisir dans l’apprentissage du thaï
J’ai vite remarqué que j’apprenais mieux quand je m’amusais. Alors, j’ai intégré le thaï dans ma vie de maman :
- lire des histoires aux enfants,
- chanter des comptines avec elles,
- jouer à répéter des mots en famille.
Quand on lie la langue à sa vie quotidienne, on progresse sans même s’en rendre compte.
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Accepter les erreurs
Au début, j’avais peur de mal prononcer. Mais j’ai découvert que les Thaïlandais étaient incroyablement bienveillants. Ils apprécient l’effort, même imparfait.
Une erreur n’empêche pas d’être compris. Ce qui compte, c’est d’essayer.
Conclusion
Aujourd’hui, je ne suis pas bilingue. Mais je peux tenir une conversation, discuter avec les professeurs de mes filles, commander au restaurant sans stress. Et surtout, je me sens chez moi.
Et comme j’avais envie d’aller encore plus loin, j’ai franchi une nouvelle étape : je me suis inscrite à l’université pour continuer mon apprentissage, apprendre à lire et écrire encore mieux, et progresser de manière plus académique.
Apprendre le thaï, c’est un cadeau que l’on se fait pour mieux comprendre la culture, créer des liens et se sentir vraiment intégré. Alors lancez-vous… dès aujourd’hui.

Question
Avez-vous déjà testé des cours pour apprendre le thaï (en ligne, école privée, université) ? Lequel vous a le plus aidé ?
